TopinambOur

...Je suis l'homme de la nature avant d'être celui de la société...

Vendredi 8 février 2013 à 21:57

Elle se plaisait à s'asseoir là, dans un café où elle n'avait jamais mis les pieds ; à côté de la fenêtre, le soleil commençait à lui chauffer les joues, encore toutes rouges du froid extérieur. C'était l'hiver.

La situation méritait d'être couchée sur du papier.

 

Une agréable odeur de café chaud s'échappait, mais elle, elle préférait le chocolat. "Un grand s'il vous plait !"

Les gens... Ils étaient là, comme elle... Le journal, un café, un petit blanc et les copains ! 

On ne s'entend presque plus penser.

La musique, les retrouvailles, les éclats de voix, et elle dans tout ça... Elle, elle regarde, elle observe, elle écrit.

Cela pourrait très bien être : "le trou du cul du monde" comme jasent certain. Et pourtant...

 

Cette campagne, cette montagne, ce petit bout de village, cette belle ruralité à la française l'enchantait.

Plus elle grandissait, plus l'authenticité lui apparaissait comme essentielle. Plus elle s'éloignait de ces villes et de ces boulevards, plus ce bitume monotone et ces gens qui courent tête basse, sans contempler, l'indifféraient.

Ces gens qui ne se connaissent pas, qui ne se regardent pas, qui ne sourient pas. Elle fuyait ces gens trop pressés, trop oppressés, pour savourer leur propre existence. 

 

Elle fuyait le trop plein d'hommes sans envie et façonnés par leurs propres consommations.

Elle fuyait ce début affligeant de soumission, ce comportement de moutons de Panurge.

Elle fuyait, ou du moins, elle espérait le faire.

 

La prétention d'assurer qu'elle était différente de ceux qu'elle critiquait, elle ne l'avait pas.

Mais elle souhaitait s'en éloigner avant de ne plus pouvoir s'en apercevoir.

http://topinambour.cowblog.fr/images/18.jpg

 

Jeudi 31 janvier 2013 à 10:50

Un petit site pour structure quelques uns de mes clichés ! Bonne visite ! 

emmie-photographie.jimdo.com/

Jeudi 22 novembre 2012 à 11:40

 C'est cet endroit, là, au creux de ton cou. 

Là, où je ne respire plus que toi.

Mon refuge, mon chez-moi.

Mardi 6 novembre 2012 à 14:38

 Je suis revenue.

J'ai senti le froid se coller à moi et couvrir mes chagrins.

J'ai serré la neige disparaissant sous mes mains.

 

J'ai foulé ce grand corps de terre.

Cette terre que je n'avais jamais sentie aussi forte, aussi vivante qu'aujourd'hui.

J'ai admiré ces bruissements, ces effleurements, ces chuchotements.

La vie continue, à peine ralentie sous cette épaisse coiffe blanche.

 

Je suis revenue.

J'ai senti l'apaisement et la certitude.

Ma détermination envahissante.

 

Je suis revenue

Au détour du moindre souvenir, je poursuis le monologue de mes jours.

Un sourire au passé,

Le présent m'inonde de bonheur désormais.


Jeudi 18 octobre 2012 à 20:36

 

J'ai tout relu. Tout. Les articles, les lettres...

C'est comme si on l'avait prédit. C'est comme si c'était inévitable.

Il a six mois, il y a un an déjà. Peut-être même plus.

 

Le ventre noué. Non je ne pleure plus.

 

C'est étrange tu sais. Toi tu ne liras jamais ces mots, et je ne suis même pas certaine qu'ils te soient destinés. 

C'était beau. Oui voilà, c'était beau.

Mais c'était foutu d'avance.

 

Alors désormais, je crois pouvoir le dire, je te quitte sans rancune, je te quitte sans regret. Je t'abandonne.

Cette décision toi tu l'as prise y'a longtemps. Mais mon esprit, lui, en avait décidé autrement.

Et tu me tenais. Tu tenais ce qu'il restait de moi.

 

Je me suis échappée, là, il y a peu. Un peu grâce à toi, il faut bien l'admettre, mais surtout grâce à Lui.

 

J'ai retrouvé ma légereté. Et l'encre de ma plume à changé. 

 

Et puis tu sais, les remords, ce n'est pas pour moi. J'ai beaucoup trop d'amour à donner.

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