TopinambOur

...Je suis l'homme de la nature avant d'être celui de la société...

Jeudi 2 mai 2013 à 11:13

Aujourd'hui...
Vu les premiers coquelicots de la saison ! Ça y est ! C'est infiniment bon...
Il n'y a jamais eu un seul instant dans ma vie, où je n'ai autant savouré l'arrivée du printemps, qu'aujourd'hui.
C'est con, profondément stupide. Mais qu'est-ce que ça me rend heureuse...
Le printemps me rend paisible... Tu me rends paisible... 
Parce que j'ai deux printemps, deux printemps juste pour moi...
Je me sens tellement colorée, épanouie, tellement florissante de joie et d’allégresse...
C'est complètement dingue tu sais, tout ceci est complètement dingue.
Comme une renaissance qui s'impose. 
Y'a tellement de choses qui bouillonnent, tellement de machins trucs bidules chouettes.
Je voudrais du lilas à l'entrée de notre maison, pour annoncer le printemps qui arrive. Je voudrais du lilas comme pour dire : " Vas-y, entre, de toute manière ici, t'es chez toi !"
Mon crâne explose de futilités peinturlurées et dévorées à toutes les sauces, épinglées à toutes mes aspirations...
Comme un million d'effluves déferlant sur ma vie, qu'on n'en distingue aucune précisément ou qu'une seule et unique.
Comme un gros "tout", comme un éventail de bonbons bariolés qu'on enfouirait plantureusement au fond de sa bouche. Comme pour dire "merde, c'est vraiment trop beau pour n'en choisir qu'un seul".
Parce que voilà, mon printemps à moi, c'est ça, c'est majestueusement trop beau pour en faire le tri...
Majestueusement trop beau pour que ça s'arrête...

Jeudi 18 avril 2013 à 10:40


Parce que se sera une vieille bâtisse en pierre... 

Une des ces anciennes fermes remplies d'histoires à livrer... 
Une maison tout en douceur, enrobée d'amour et de couleur... 
Un théâtre inondé de rires d'enfants comme unique comptine... 
Parce que se sera enfin chez-nous... 

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Jeudi 18 avril 2013 à 10:34

"Bonjour à tous et toutes,

Je vous laisse découvrir le site internet qui regroupe quelques-uns de mes travaux en illustration.

www.soizicseon.fr

J'accueille avec joie commandes et projets, farfelus ou classiques.
Faites passer à qui peut être intéressé!
Merci,

Soizic"


Quelques aperçus : 

http://topinambour.cowblog.fr/images/003.jpg
 
http://topinambour.cowblog.fr/images/thumbsparis09062.jpg

Mardi 26 mars 2013 à 9:11

 S'échouer contre son corps.

Comme si tout ce qu'elle avait vécu depuis des années était propulsé ici, contre lui.

Avec fureur et détermination.

Comme si l'amour qu'elle avait donné et contenu depuis tellement longtemps, s'en allait désormais, vers lui.

Avec douceur et émotion.

Ce matin là, y'avait pas grand chose à part eux deux. Et c'était bien suffisant.

Y'avait cette irrésistible envie de se serrer toujours plus. Et croyez là, si elle avait pu devenir partie intégrante de cet homme, elle l'aurait fait... Si elle avait pu devenir un au lieu de deux...

Y'avait cette angoisse de se lever, et celle de se dire que certaines parcelles de son corps ne touchaient pas le sien.

Elle ne voudrait pas qu'on la croit folle, non, mais il s'en faudrait de peu.

Elle se souvenait de chaque courbe, chaque ombre, chaque grain de beauté, de ce corps qu'elle admirait tant.

Ce matin là, elle n'en connaissait pas la raison, elle eu la certitude de n'avoir jamais été autant protégé.

La certitude de n'avoir jamais été autant aimé...

Il ouvrit les yeux, lui caressa le visage et ne dit pas un mot.

Et c'était bien plus qu'il n'en fallait pour l'apprivoiser.

Elle ressentait tout ce que les autres avaient refusé de lui donner, tout ce qu'elle avait toujours désiré avoir.

Elle se blottit alors, comme à son habitude, dans le refuge qu'elle s'était inventée, au creux de son cou ; puis referma les yeux, en sécurité.

Certaine que désormais, tout irait mieux.

Dimanche 17 février 2013 à 22:54


Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.

On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ”

 

[ On ne Badine pas avec l’Amour, Acte 2 Scène V - Alfred de Musset ] 

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