TopinambOur

...Je suis l'homme de la nature avant d'être celui de la société...

Dimanche 4 décembre 2011 à 22:08

 "Rêvons un peu.On pourrait imaginer dans nos sociétés occidentales urbaines, comme à Pokoïniki ou à Zavarotnoe, des petits groupes désireuxde fuir la marche du siècle. Lassés de peupler des villes surpeuplées dont la gouvernance implique la promulgation toujours plus abondante de réglements, haïssant l'hydre administrative, excédés par l'impatronisation des nouvelles technologies dans tous les champs dans leur vie quotidienne, pressentant les chaos sociaux et ethniques liés à l'accroissement des mégalopoles, ils décideraient de quitter les zones urbaines pour regagner les bois. Ils recréeraient des villages dans des clairières, ouvertes au milieu des nefs.Ils s'inventeraient une nouvelle vie. Ce mouvement s'apparentrait aux expériences hippies, mais se nourrirait de motifs différents. Les hippies fuyait un ordre qui les oppressait. Les néo-forestiers fuiront un désordre qui les démoralise. Les bois, eux, sont prêts à accueillir les hommes ; ils ont l'habitude des éternels retours. Pour parvenir au sentiment de liberté intérieure, il faut de l'espace à profusion et de la solitude. Il faut ajouter la maîtrise du temps, le silence total, l'âpreté de la vie et le côtoiement de la splendeur géographique. L'équation de ces conquètes mène en cabane."

 

[...]

 

"Je me souviens de mes journées dans la ville. Le soir je descendais faire les courses.Je déambulais entre les étals du supermarché. D'un geste morne, je saisissais le produit et le jetais dans le caddie : nous sommes devenus les chasseurs-cueilleurs d'un monde dénaturé. En ville, le libéral, le gauchiste, le révolutionnaire et le grand bourgeois paient leur pain, leur essence et leurs taxes. L'ermite, lui, ne demande ni ne donne rien à l'Etat. Il s'enfuit dans les bois, en tire subsistance. Son retrait constitue unmanque à gagner pour le gouvernement. Devenir un manque à gagner devrait constituer l'objectif des révolutionnaires. Un repas de poisson grillé et de myrtilles cueillies dans la forêt est plus anti-étatique qu'une manifestation hérissé de drapeaux noirs. La retraite est révolte. Gagner sa cabane, c'est disparaître des écrans de contrôle. L'ermite s'efface. Il n'envoie plus de traces numériques, plus de signaux téléphoniques, plus d'impulsions bancaires. Il se défait de toute identité."

Samedi 26 novembre 2011 à 12:25


 J'espère que tu prends plaisir.

Plaisir à les séduire.

Dimanche 13 novembre 2011 à 10:28

 


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Samedi 12 novembre 2011 à 22:59


Je ne me suis jamais sentie aussi bien que là-haut.
La fraîcheur matinale d'un de ses hivers qui s'annonce enivrant... 
Un épais tapis de feuilles rougeoyantes recouvrant la terre. 
Les doux rayons du soleil illuminant les prés remplis de givre.
Ta passion dévorante au creux de ma vie.
Je l'accepte. Je ne veux plus m'en passer.
 
 
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Jeudi 6 octobre 2011 à 18:05

 Les gens ne vivent plus pour les belles choses, mais pour celles qui ont du prix.

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